Kathrine Switer, la première femme à avoir couru un marathon

A la base j’essayais de m’instruire sur makers.com en regardant le portrait de Gloria Steinem et tout ça n’avait rien à voir avec la course à pieds.

Mais en faisant défiler la longue liste de portraits vidéo mis en ligne sur ce site, mon oeil affuté a cerné les mots « marathon » et « première femme » donc j’ai cliqué. (Tu noteras que je n’ai pas réussi à t’inclure ici-même la vidéo du site, je ne suis pas rapide en course, mais je suis encore plus lente en informatique m’enfin, c’est presque la même et tu sais utiliser google si tu es arrivé jusqu’ici). C’était le témoignage de Kathrine Switzer, une femme qui, à l’âge de 20 ans, a décidé de participer au marathon de Boston de 1967.

Breaking The Gender Barrier 1967

Peut-être que tu as déjà vu ces photos, il s’agit de Kathrine avec son dossard n°261, elle s’était inscrit à la course en indiquant ses initiales et non son prénom.

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Parce que comme tu peux le voir sur la photo, ça ne faisait pas vraiment pour les femmes de courir des courses officielles ! Le monsieur en colère qui a la même tête que Cortex (la preuve) …

Minus et Cortex

… est en fait un commissaire de course qui veut lui interdire de continuer à courir et lui arracher le dossard. Heureusement Kathrine a un chouette fiancé qui maîtrisait le plaquage… Elle a refusé d’abandonner et a bouclé son premier marathon en 4h20 devenant ainsi, la première femme ayant terminé un marathon avec un dossard. (je pense que cette notion de dossard est importante ici… On est d’accord que d’autres femmes ont couru des marathons avant)

Kathrine Switer a été suspendue par la fédération d’athlétisme américaine. Le marathon de Boston n’a été ouvert aux femmes qu’en 1972…

Et là, magie de l’internet, un monde de savoir s’ouvre à toi… et tu découvre que le premier marathon olympique ouvert aux femmes c’était aux JO de Los Angeles en 1984 !!! (oui 3 points d’exclamation). Il y a 30 ans !

Alors je suis loooooin de pouvoir courir un marathon, mais juste parce que ça nous était interdit il y a encore si peu de temps, je peux te promettre à toi derrière ton écran, qu’un jour je me trainerai sur 42km.

Kathrine Switzer running female Olympics

Terminons par ces mots de Pierre de Coubertin en 1912 aux JO de Stockolm : « Une olympiade femelle serait impratique, inintéressante, inesthétique et incorrecte ».
Et on s’étonne des propos des commentateurs d’aujourd’hui.

Sur cet élan fatigant de féminisme à deux balles, je file à ma cuisine, j’ai des muffins à préparer ! J’espère te revoir bientôt, parce que j’ai découvert d’autres histoires fascinantes sur la course à pieds et les femmes !

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Assu 2000 Fit Challenge, ça c’est fait.

Salut toi,

Il y a une semaine j’étais comme toi, en train de trainer sur le world wide web, il est possible que je terminais même consciencieusement un paquet de tortillas, mais tu n’as pas de preuve, bref, je lisais un article écrit par un Chat Rose (non mais j’y crois moi à son identité secrète, casse pas mon délire) et j’ai découvert le principe du Fit Challenge organisé par Assu 2000. Suite à la lecture de cet article, j’ai eu une idée un peu folle, comme le Chat Rose, sacrifier une grasse matinée et une folle soirée dans la perspective de faire du sport !

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Comme j’ai besoin d’un public, j’ai envoyé un appel au rassemblement à tous les copains lyonnais un tant soi peu sportifs. Week-end d’élections oblige, et puisque tout le monde oublie de s’inscrire sur les listes électorales autour de moi, et bien tout le monde avait une très bonne excuse pour retourner chez ses parents ce week-end pour manger le poulet rôti du dimanche de maman. Sauf une copine, âme charitable, que j’ai inscrit moi même sur le site 2 jours avant (merci!).

Depuis hier j’ai cherché l’adresse exacte du fameux « Stade du Rhône » où nous devions retrouver nos coachs et Brahim Asloum. Si tu es comme moi et que tu ne retiens jamais les noms des gens, et bien retiens celui-là parce que respect : Monsieur Asloum est boxeur, il a non seulement un titre de champion olympique mais aussi de champion du monde WBA (clique si tu veux t’instruire). Bref, il envoie du pâté.

Je n’ai pas trouvé l’adresse exacte du stade, et les panneaux de direction étant ce qu’ils sont à Lyon… inexistants (j’aime tout à Lyon, mais là dessus ils sont nuls) et bien je suis arrivée pile poil à l’heure, soit 5 minutes après tout le monde en courant. Mais j’ai retrouvé ma copine, ouf !

J’avais déjà une impression de déjà vu, parce qu’à l’école, j’étais pas non plus tip-top niveau ponctualité tu vois… Et puis le principe du groupe dans un stade, c’est assez effrayant à première vue.

En fait, il y avait une session VIP (mais encore plus tôt le dimanche matin, torture) pour les collaborateurs d’Assu 2000 (l’organisateur de l’événement) et ils étaient tous souriants, avec leur T-shirt corporate. Brahim Asloum boxait avec un petit garçon c’était sympa. Note pour plus tard : soit Assu 2000 n’engage que des hommes, soit leurs collaboratrices ne sont pas venues, il n’y avait que des messieurs !

Finalement notre petit groupe est descendu sur la piste et on a commencé par 10 minutes d’échauffement en courant autour du stade. Ma copine et moi on papotait et l’une des coach est restée à notre allure et nous a demandé quelles étaient nos habitudes sportives. Je lui ai parlé de mon poignet et du fait que je pourrai peut être pas faire tous les exercices.

Après l’échauffement on a fait un étirement léger en cercle puis on est entré dans le vif du sujet avec un échauffement d’athlétisme !

Un coach spécialisé nous a rejoint sur la piste et nous a demandé d’enchainer des démarches plus bizarres les unes que les autres, ce qui m’a irrémédiablement fait penser à ça :

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J’espère que ceux qui nous ont observé ont bien ri.

On devait faire des petites distances en modifiant notre foulée et on allait trop vite ! On s’est fait remonter les bretelles (gentiment hein) par Brahim Asloum qui nous surveillait bien.

Après l’athlé, le fitness ! Autant te dire que ça fait trois mois, suite à ma chère fracture, que je suis dispensée de salle de sport et que j’ai du faire en tout et pour tout 27 squats devant ma télé et 3 abdos en passant. Je redoutais un peu cette partie et je pensais devoir supprimer plein d’exercices qui auraient demandé trop d’effort au niveau du bras. A part les pompes où j’ai arrêté en plein milieu (et j’ai eu une remontrance personnelle de Brahim Asloum), j’étais assez contente de voir que j’ai tenu les exercices.

Il est possible que j’en rajoute un peu niveau illustration pour le bien de l’histoire, mais juste un peu hein…

Il est possible que j’en rajoute un peu niveau illustration pour le bien de l’histoire, mais juste un peu hein…

On a terminé l’heure de coaching par des fractionnés 30-30 mais comme j’écoute jamais très bien les instructions, j’avais pas vraiment compris que c’était des fractionnés et j’y ai été un peu doucement en fait… Et c’était déjà fini ! Trop rapide en fait comme séance de torture. On a terminé par de nouveaux étirements, mon corps n’a jamais été aussi flex je te le dis !

C’était chouette, j’y retournerai peut-être le mois prochain, mais c’est le même jour que le Lyon Urban Trail et je ne me suis toujours pas décidé sur ce que je vais faire ou pas… Bref, photo de groupe pour terminer, et sous le soleil s’il vous plait !

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Avec ma copine on a décidé de finir la séance par un jogging autour du parc de Parilly que je ne connaissais pas mais qui est vraiment bien, il y a plein de mobilier pour faire du sport. A tester une prochaine fois !

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Veuillez nous excuser pour l’interruption momentanée de votre programme

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J’ai pas été très bavarde dernièrement, je sais… J’ai fait des choses en dehors de l’internet (et de mes baskets aussi).

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La course que je voulais faire en 1 heure

3ème épisode dans mes racontages de vie passée de sportive du dimanche (épisode 1 et 2 pour les retardataires), car ne l’oublions pas, les courses c’est le dimanche. Tu voulais « grasse-matiner », tant pis. Tu aurais aimé avoir une vie sociale le samedi soir, non plus. Tu aimerais alors avoir une excuse pour zapper le déjeuner familial, mais même pas en rêve, ta course sera terminée bien à l’heure pour le gigot trop cuit de mamie !

Bref, ce dimanche matin d’avril (c’était en 2013 donc… Dans un article je respecterai les 5W, promis) je me suis levée à pas d’heure pour réussir à manger et à digérer avant le départ des 10km du Bois de Boulogne (là où y a les messieurs-madames le reste du temps), comme j’ai fini par trouver une place pour ma voiture à au moins 2 bornes de la zone de départ, j’ai estimé être bien échauffée. J’ai retrouvé mon frère et mon beau-frère qui m’a prêté pour l’occasion une très jolie casquette des années nonantes comme diraient nos voisins belges, parce que tu vois, y avait du soleil, et j’aime pas ça. Ambiance Véronique et Davina sur le village avec une jeune fille pleine d’entrain sur un petit podium entouré de baffles énormes qui avait pour mission de nous échauffer au son de l’Eurodance du moment.

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J’ai donc rejoint mon sas de départ (le fond, toujours le fond) bien contente de retrouver ma sélection musicale à moi. Grande nouveauté sur cette course, je n’avais pas de smartphone équipé d’application running ! (oui, pendant 6 mois j’ai voulu jouer à la fille déconnectée et j’ai refusé de casser mon PEL pour changer de téléphone, au bout de 6 mois, acte manqué j’ai fait tombé mon téléphone de m***e au fond des toilettes – ironie du sort – et j’ai donc payé le prix fort pour revenir comme un bon mouton à la pomme. Fin de digression). Je me suis donc lancée sur cette course à l’aveugle en disant : je la termine en 1h. J’ai la foi.

Je me suis lancée tranquillement en tenant mon rythme d’entrainement, tout en me faisant doubler/bousculer de tous les côtés pendant le 1er kilomètre (d’ailleurs, faut qu’on en parle, pourquoi se caler en fin de peloton quand tu vise des records du monde ? Pour faire culpabiliser les moins bons ?). Et puis petit à petit la foule s’est disséminé un peu partout dans les allées du parc. J’ai remarqué une grande dame très rose qui courait à la même allure que moi. Pratique, je me suis calée sur elle sur plusieurs kilomètres. On râle sur le look des fringues de running pour femme, mais quand tu as décidé de retrouver quelqu’un dans la foule, y a pas à dire, le rose barbie c’est pratique. Je me sentais très bien sur les premiers kilomètres, j’ai même dû ralentir à cause d’un chemin plus étroit où nous étions trop nombreux vers le 4ème kilomètre, bref j’étais bien. Kilomètre 5, le ravitaillement. Je n’avais pas soif, mais je me suis rappelé de la sensation de misère qui s’était abattu sur moi lors de la précédente course et j’ai avalé une gorgée d’eau. Les petits malins avaient placé le ravitaillement en bas d’une côte. Ma grande barbie a décidé de monter la côte en marchant…

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Je l’ai abandonné là, tristement (l’avantage d’avoir toujours habité dans des villes sur colline – oui c’est une constante, après 3 déménagements je me suis fait une raison, le plat c’est pas pour moi – donc une petite côte, ça passe). J’ai continué un peu seule jusqu’au kilomètre 7. Quand j’ai remarqué que depuis quelques minutes j’avais toujours dans un coin un vieux monsieur d’au moins 1m50. Chouette un nouveau lièvre ! Je me suis donc calée sur lui.

Je ne me vexe pas, mais c’est une autre constante dans ma vie via la course à pieds. J’ai 28 ans, je cours toujours au milieu de personnes qui ont au moins 2 fois mon âge. On a le même rythme mais j’ai moins de rides.

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Mon beau-frère qui s’entraine régulièrement au bois de Boulogne m’avait prévenu « fais gaffe au kilomètre 9, c’est un faux plat ». J’en gardais donc sous le pied en attendant ce fameux faux-plat… Jamais vu, jamais senti… L’arche d’arrivée n’était plus très loin et je savais à quoi ressemblait la fin du parcours, j’ai donc lâché mon petit vieux et accéléré jusqu’à franchir la ligne sous un tonnerre-d’applaudissements-dans-mes-rêves.

J’étais au top ! Trop heureuse de ma course, revigorée comme pas permis… Et surtout, très surprise par le résultat… 3ème course. Je me disais que j’étais capable de la faire en 1h. J’ai terminé en 60’20 ! Comme quoi, quand on se connait un peu mieux, on gère un peu mieux…

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Ma deuxième course

La période n’étant pas très propice à l’entrainement de fou, j’ai décidé de te raconter mes exploits passés. Car avant de pavaner ici, j’ai testé la machine plusieurs fois et réalisé des chronos-minables-mais-en-amélioration à divers reprises. Souviens toi, en octobre 2012, j’ai couru 10 kilomètres pour la première fois. Et ça m’a tellement plu que j’ai décidé de remettre le couvert.

Mon beau-frère nous présente alors une course drôlement pratique, le départ se faisant au pied de son immeuble : les boucles du 17ème. Je signe ! Un autre de mes frères (oui je vous ai dit qu’on était nombreux) se joint à nous et mon amoureux aussi !

Ravie, je m’achète un équipement hivernal et je m’entraine assez régulièrement jusqu’à la date fatidique. Mon amoureux m’accompagne le week-end en forêt et je découvre alors que ses années d’athlétisme passées ont plus d’impact que mes derniers mois de découverte de la course à pieds. Peu importe, j’aime et j’ai l’impression de progresser.

Le matin de la course tout va bien, la semaine précédente s’est bien passée, on se rend chez ma soeur et mon beau-frère pour l’étape vestiaire. Le luxe d’attendre au chaud plutôt que dans la rue avant la course…

On descend un peu en avance malgré tout, histoire de s’échauffer puis le départ est donné. J’avais dit aux hommes de faire la course sans moi je savais que je ne voulais pas partir trop vite.

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(j’ai trouvé cette image sur internet. C’est mon derrière en premier plan donc je t’offre cette vision avec plaisir. T-shirt taille homme vert-tortue-ninja en bonus. Me remercie pas, c’est cadeau.)

 

Je repère le meneur d’allure des 1h et je me mets un peu plus loin histoire de ne pas me laisser entrainer. Tout va bien donc.

Et puis c’est parti, les premiers kilomètres se passent bien mais je suis partie (quand même!) plus vite que prévu. Dès le 3ème kilomètre j’ai soif. Très soif. Genre je ne pense plus qu’à ça.

Le ravitaillement est prévu au 5ème kilomètre, et comme cette course s’effectue en 2 boucles, je l’ai repéré au départ. Pendant 2 bornes, je visualise les petites bouteilles d’eau qui m’attendent. Ligne droite jusqu’à l’arche de départ/arrivé/5ème kilomètre, je visualise, je cours. Mon oreillette me dit que j’ai mis 30 minutes à parcourir les 5 premiers kilomètres, trop fière de moi, mais trop rapide par rapport à mon niveau… Je veux aller boire. Mais là un petit bénévole me barre la route.

Je ralentis (ouais, imagine que je vais vite même si je devais faire une pointe à 10km/h, c’est mieux pour l’histoire). J’enlève mes écouteurs : « Contournez l’immeuble! »

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Non. Je veux boire.

Du coup je m’arrête et j’essaie d’expliquer à ce pauvre monsieur « boire… ravitaillement… là derrière… »

L’homme ne me comprend pas. Et me répète « Contournez l’immeuble! Si vous allez par là ça veut dire que vous abandonnez! »

J’ai recommencé mon explication, peut être un peu plus intelligible cette fois-ci, donc le monsieur appelle une autre des bénévoles « y a un ravitaillement ? Je l’ai pas vu ? ». Donc visualise : Je suis arrêtée, face à 2 bénévoles qui discutent de l’emplacement du ravito tout en stressant parce que les premiers terminaient leur course au même endroit où je voulais de l’eau.

Bref, ça m’a paru une éternité mais ça a dû prendre 2 minutes tout au plus.

Fâchée je suis repartie, les écouteurs vissés aux oreilles, en trottinant et en maugréant. J’ai contourné l’immeuble et le ravitaillement était là, caché. J’ai attrapé la bouteille d’eau tant espérée. Dans ma tête j’avais abandonné. Je me suis mise à marcher Le petit monsieur n’y était pour rien mais il m’avait mis d’une humeur de chien.

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Et puis pendant que je marche, quelqu’un me tape l’épaule. Regard furieux de ma part. C’était ma soeur qui était descendue avec mon neveu et ma nièce pour nous encourager. Hors de question que j’abandonne devant eux. Après avoir avalé ma bouteille d’eau d’une traite, je suis repartie doucement.

La deuxième boucle a été une torture. La circulation reprenait dans le quartier, un type m’a reculé dessus, et je ne supporte pas les gaz d’échappement (je m’entrainais uniquement dans des parcs et en forêt à ce moment là)… Refaire le même parcours 2 fois ça ne m’a pas plût du tout. J’avais vraiment l’impression d’être nulle, mes jambes étaient lourdes (et j’ai même remarqué que quand je ne veux plus vraiment courir je me dandine plutôt que de lever les pieds, chic n’est ce pas ?). Mais je suis arrivée au bout et j’ai même accéléré sur les derniers mètres. Comme quoi, quand la tête veut, le corps suit.

Résultat d’une heure et cinq minutes plus des poussières (j’ai un peu oublié depuis le temps et c’est quand même pas brillant) mais je m’étais amélioré depuis ma première course. Une banane et des litres de flotte plus tard j’étais de nouveau contente (j’aime beaucoup les bananes).

Du coup, il est possible de se trouver des excuses en plein milieu d’une course alors qu’avant tout allait très bien. Aujourd’hui je retire plein de leçons de cette course ratée et du coup je suis contente quand, bêtement, j’apprécie de courir. Et puis j’écoute les bénévoles…

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J’adoooore les gifs

Et j'adore courir.

Et j’adore courir.

Merci à Pénélope grâce à qui l’infini champ des possibles du monde des gifs vient de s’ouvrir ici même…

Et toi, tu prononces « Guif » ou « Jif » ? (sujet à trolls)

 

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J’ai été courir pour de bonnes et de mauvaises raisons

Ce matin…

… j’ai été courir pour me l’enlever de la tête, pour ne plus avoir à y penser, pour arrêter de regarder par la fenêtre et arrêter de surveiller le temps changeant de cette matinée. J’ai été courir comme on enlève un vieux sparadrap, sans réfléchir et vite si possible.

… j’ai été courir pour me fatiguer. Pas parce que ça me ferait du bien, non, pour ressentir une fatigue physique, pour accepter de passer le reste de la journée assise, pour que mes jambes ne démangent plus. J’ai été courir de manière compulsive comme on prend un verre avant de s’élancer sur la piste de danse, parce que ça va aider.

… j’ai été courir pour repousser de quelques minutes une tâche difficile. J’ai été courir pour perdre du temps. Parce ce que ce qui arrive m’effraie un peu, que je vais m’y mettre mais que je voulais encore quelques minutes d’insouciance.

… j’ai été courir pour ne pas penser, du coup je n’ai fait que penser. Et si je te le dis maintenant par écrit c’est pour ne pas que ça reste coincé.

Comme j’ai couru pour toutes ces mauvaises raisons j’ai mal couru, je n’ai pas couru pour moi, mais contre moi. Ca ne peut pas fonctionner comme ça.

Mais du coup je suis prête. Je vais m’y atteler maintenant.

Je te raconte ma vie, c’est un peu fait pour ça un blog. Je vais changer d’orientation professionnelle. Comme à l’inscription à une course c’est à la fois excitant et effrayant. Vais-je y arriver ? Je ne suis pas seule, pour rester dans la métaphore, j’ai un coach et un plan d’entrainement. Je dois me plonger dans ce plan ça devient concret mais ça veut aussi dire que je vais devoir prendre le temps de réfléchir à moi, juste moi et ça n’est pas forcément évident…

Donc j’ai été courir…

… Et ça m’a fait du bien parce que maintenant je sais que ce qui me semblait impossible ne l’est pas et que j’ai beaucoup plus de ressources que ce que je veux bien me l’accorder. C’est aussi ce que m’a appris la course à pieds.

Du coup, ce matin j’ai été courir pour de nombreuses mauvaises raisons, mais surtout pour une bonne : j’ai été courir pour me donner confiance.

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Mes nouvelles chaussures… L’histoire d’une rencontre

Il y a plusieurs choses qui m’intimident dans le domaine de la course à pieds : aller sur une piste (mais je passe souvent devant et je la regarde), essayer de faire un trail (mais j’en ai vu un petit qui a l’air bon esprit dans le Morvan cet été mais c’est le même week-end que les eurockéennes il va falloir faire un choix…) ou encore rallonger les distances de mes sorties pour passer au semi… En gros cette année j’ai plus ou moins décidé de sortir de ma zone de confort. Et j’ai commencé ce week-end. Parce qu’avant, j’aurai ajouté à cette liste : entrer dans un magasin spécialisé.

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Oui oui ! Je me faisais tout un plat des magasins de course à pieds en me disant que c’était pour les vrais de vrais, pas pour moi. J’ai longuement étudié le marché lyonnais sur la question et je voulais me lancer en période de soldes. En faisant visiter Lyon à une copine de passage, elle m’a  relancé sur le sujet « dis, tu voulais pas aller acheter un truc avant que j’arrive ? » (je n’avais alors pas expliqué quel serait ce truc). Ni une ni deux, je me plante de quartier mais ma copine est courageuse et nous revenons sur nos pas (sous une pluie diluvienne) jusqu’à entrer dans la boutique.

Je voulais aller dans ce magasin en particulier parce qu’en plus d’avoir bonne réputation ils vendaient la marque à la virgule et puisque j’étais contente de mes flyknit je ne voyait pas trop pourquoi changer.

Alors autant vous le dire direct, j’ai tout fait comme il faut pas. Je n’ai pas apporté ma vieille paire et j’ai très mal abordé la vendeuse inquiète de ne pas voir de modèles nike malgré mes recherches. Il y en avait 2 cachés dans un coin, pas de flyknit donc l’inconnu. J’ai juste demandé à essayer les pégasus sans demander mon reste. En les enfilant j’ai immédiatement senti que ça n’irait pas : trop molles. Et là les choses sérieuses ont commencé, j’ai expliqué normalement à la vendeuse ce qu’il me fallait aux vues de mes anciennes paires (à coup de « drop », « semelle dynamique » et « chausson tissé ») et elle m’a sorti directement une paires bleue schtroumpf d’une grande discrétion.

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Emballée, je trottine jusqu’aux cabines et sautille allégrement sur place sous l’oeil amusé de ma copine à qui j’ai fait un simili « Rendez-Vous en Terre Inconnue ». Je regarde le logo et déclare « des Mizuno, j’aurai l’air d’une vraie coureuse avec ça ».

Pour la forme, on m’a fait essayer une autre paire. Des New Balances violettes (oui je retiens les couleurs pas les ptits noms des demoiselles honte à moi). Encore une fois dès la chaussure enfilée je sens qu’on ne se correspond pas.

Je repars donc avec une paire de Mizuno Wave Legend :

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Normalement il faut apporter son ancienne paire pour avoir la garantie d’un mois. Grâce à mon vocabulaire enrichi par la lecture de blogs et autres sites, j’ai reçu malgré tout l’aval de la vendeuse : « vous connaissiez très bien votre ancienne paire donc la garantie s’appliquera ». Revigorée par ce signe de reconnaissance je rigole et lui avoue que j’avais un peu peur de venir chez eux acheter une paire et là le coup de grâce « oh vous savez, il y a beaucoup de joggeurs qui viennent ».

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And the (Liebster) Award goes to…

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Les Liebster Awards ont été créés afin de promouvoir les blogs ayant relativement peu d’audience ou que l’on veut faire découvrir au plus grand nombre. Le principe est relativement simple:

  • Vous recevez un tag  Liebster Award de la part d’un bloggeur ayant lui-même participé à cette chaîne.
  • Vous partagez onze anecdotes sur vous sous la forme que vous souhaitez (Article, Vidéo, …)
  • Vous répondez aux onze questions qui vous sont posées.
  • Vous posez à votre tour onze questions.
  • Vous envoyez enfin un tag Liebster Award à onze bloggeurs/bloggueuses que vous souhaitez faire connaître.

 

Mes anecdotes

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1. Je sais imiter le bruit du dauphin.

2. J’ai gagné un concours de Air Guitar sur Foxy Lady de Jimi Hendrix il y a 6 ans. Je m’en vante toujours.

3. J’ai refusé le boulot de mes rêves il y a 2 ans par principe et je ne le regrette pas.

4. Je mange plus qu’un homme de 90kg.

5. J’ai bu ma première gorgée de bière en Irlande à 12 ans : de la Guinness. C’est toujours ma bière préférée.

6. J’ai joué de la basse 3 mois puis je me suis foulé le pouce et mon petit frère est devenu meilleur que moi le temps que je me remette. J’ai abandonné la basse.

7. Je suis allergique à l’ananas. Ca va je le vis bien.

8. Je refuse de voir un film doublé en français. Je lis mes livres en anglais si c’est la langue maternelle de l’auteur… Je suis une snob de la culture…

9. Je pleure comme une madeleine devant Marley et Moi. A chaque fois.

10. Je ne supporte pas la chaleur, je suis heureuse en hiver.

11. Je suis très mauvaise en informatique, je réfléchis toujours à deux fois avant de faire une manipulation (basique) sur mon blog.

 

La première personne à m’avoir taggué c’est Diary Daily, merci 😀 en tant que nouvelle lyonnaise j’aime savoir qu’il y a une coureuse sympathique parmi ceux que je pourrais croiser en ville.

Voilà ce qu’elle m’a demandé :

As-tu partagé ton blog avec tes amis et famille, ou est-il plutôt « anonyme » ? Il est plutôt anonyme, seul mon amoureux est au courant.

Comment as-tu choisi le nom de ton blog ? A force d’essayer des jeux de mots douteux avec Melo, et puisqu’ils étaient tous pris en désespoir de cause j’ai rajouté « alors » comme une supplique à WordPress et c’était disponible !!! J’aime bien finalement.

Quelles sont les motivations qui te poussent à aller courir ? Ca me fait vraiment du bien. Mentalement et physiquement.

Préfères-tu courir seul(e) ou accompagné(e) ? J’aime les deux. Mais j’aime beaucoup la liberté offerte par le fait de courir, je prévois rarement mes sorties donc c’est difficile de rejoindre quelqu’un. Et puis ma coach préférée s’est expatriée en Suède donc…

Quelles musiques / style de musique écoutes-tu pendant que tu coures ? Absolument de tout. Dans la vraie vie je n’écoute presque que du rock, mais en course à pieds je suis capable d’écouter des merdes sans nom pour une histoire de rythme ; de la variétoche pour les souvenirs ; et de la folk pour les paroles… Donc ça passe de Ke$ha à Leonard Cohen ou bien Céline Dion sans raison.

Quel est ton livre préféré ? Je suis incapable de répondre à cette question… Je lis tout le temps j’aime tous mes livres. J’en relis plein régulièrement…

Est-ce que tu varies souvent ton parcours de course ? Oui. Je vais là où ça me tente sur le moment et je me perds dans mon quartier ou dans mon parc préféré.

Est-ce que tu serais capable de tout quitter pour aller vivre ailleurs ? Je l’ai fait cet été !

Est-ce que tu vas vraiment le faire ? Les autres non plus n’y croyait pas. Mais on l’a fait…

Tu es plutôt chien ou chat ? Je suis chien mais j’ai 2 chats.

Quelles séries regardes – tu ? Ca varie. Downton Abbey, Masters of Sex, How I Met Your Mother, Once Upon a Time…

 

J’ai également été tagguée par Green Coquelicot qui a soif de voyages et qui a envie de quitter Paris (c’est possible!), avec qui donc j’ai l’impression d’avoir des points communs.

Voici ses questions :

As-tu partagé ton blog avec tes amis et famille, ou est-il plutôt « anonyme » ? Même réponse 🙂

Quelque chose dont tu es particulièrement fier(e) ? (En rapport avec le sport, ou non) D’avoir le courage de mes opinions.

Ce que tu aimes le moins dans le running ? Je suis mauvaise.

Une course qui te tente plus que les autres ? Disney Princess Half-Marathon… 

Qu’est ce qui te plaît le plus dans le fait de bloguer ? La liberté et le partage.

Qu’est-ce que te plaît le plus dans l’endroit où tu vis ? Si je regarde assez loin à l’horizon je peux voir la montagne.

Quelque chose qui te révolte ? les inégalités.

Où aimerais-tu voyager et pourquoi ? la Mongolie, parce que !

En plus du running, tu pratiques d’autres sports ? Je suis une adepte des sports de montagne mais là ça m’est interdit… Sinon je suis inscrite en salle de sport et j’aime les Pilates. Et dans une autre vie je montais à cheval (indice pour la question précédente!)

Ton pêché mignon ? le pop corn.

Tu te vois comment dans 10 ans ? une maison, des enfants, des chiens, chats et poules…

 

Le temps de récupérer mon bras droit et de pouvoir récupérer mon prix répondre j’ai un peu raté le coche pour nominer d’autres blogs que j’aime et qui soient moins « connus » et pas encore « awardisés »… Mais j’ai aimé le principe parce que j’ai vraiment découvert plein de nouveaux blogs grâce à ce Liebster Award.

 

Je voudrais vous faire découvrir Laura de Lauraphinsweden grâce à qui j’ai découvert qu’on pouvait papoter en courant, mais maintenant elle vit à Stockholm et ça fait loin pour gambader ensemble…

Mes questions :

1. Quel est ton mantra dans la vie, et pourquoi ?

2. As tu une blague préférée ? Laquelle ?

3. As tu appris quelque chose récemment ? Quoi ?

4. Si tu pouvais vivre à une autre époque, quelle serait-elle ?

5. Quel est l’accessoire de running qui t’es indispensable ?

6. Est ce que tu préfère t’organiser ou improviser ?

7. Y a t’il quelque chose que tu ne supportes pas ?

8. Si tu avais un super pouvoir, lequel serait-ce ?

9. Que dirait l’adolescent que tu étais s’il te voyait aujourd’hui ?

10. Quel est ton prochain objectif ?

11. La question con (plus que les autres) : Sachant que pour créer ton nom de pornstar tu dois associer le nom de ton premier animal de compagnie et celui de la rue dans laquelle tu as grandi. Quel serait ton nom de Pornstar ?

 

 

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Guess who’s back ? back again ?

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(Tant de références de bon goût en un titre et une image, je m’épate moi même).

Il y a tout juste 5 semaines, j’avais enfilé mes fidèles baskets pour un dernier petit « run » en 2013, pleine d’espoir et de fougue (ça c’est ce que j’idéalise depuis parce que la vérité c’est que j’avais ramé sec, les jambes lourdes et le souffle court), et puis le 1er janvier, on ne se refait pas… Comme je vous le disais dans mon dernier article, la chute. Bref, fracture du pouteau colles (toi aussi apprends des mots en 2014)… Si je n’ai pas été bavarde, c’est que je n’arrivais pas à « taper à la machine » (ni faire mes lacets, tenir un livre, m’attacher les cheveux, ou couper ma viande d’ailleurs…) mais depuis, le bras toujours orné d’une jolie attelle je me sens pousser des ailes et j’arrive presque à faire tout ceci… Et il y a quelques jours, mon gentil médecin m’a donné l’autorisation d’aller courir.

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Comme tu es là et que tu me lis, cadeau, petit selfie de victoire (admire la pause classe mannequin tout en naturel). J’ai enfilé mes affaires de sport toute seule, j’ai fait mes lacets (wouhooou) et je suis partie sur les routes ! Pour l’instant on ne va pas tenter le diable et ce sera petit jogging tranquille autour de chez moi.

Avec l’excitation de la reprise j’ai démarré beaucoup trop vite et j’ai galéré pour avoir du souffle jusqu’au bout. Pendant les 3 premiers kilomètres j’avais les yeux rivés sur ma montre pour ralentir, et les 2 derniers, j’ai réfléchi à mon mode de vie ces dernières semaines. Certes, j’ai essayé de faire un maximum de marche pour me dégourdir les pattes, mais je me suis aussi beaucoup ennuyée, et quand je m’ennuie, je mange (ce qui n’arrange rien à l’aisance en course à pieds hein)…

Bilan : 5 petites bornes en 33’21.

Je suis ravie quoi qu’il en soit, je me languissais vraiment !

Sinon, les gens te regardent VRAIMENT bizarrement quand tu cours avec un « plâtre » (et ça tient chaud).

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